Salut Thomas, comment vas-tu en cette fin de saison ?
Ça va, fin de saison où on finit sur une bonne note malgré une année un peu difficile au niveau comptable. J’ai tout de même passé une saison incroyable, car on s’est construit dans la difficulté et ça a créé des liens forts entre nous. Malgré le fait que le classement ne soit pas positif, nous en tant que joueurs on a passé une bonne saison, c’est l’une de mes meilleures sur le plan humain.
Tu as maintenant 31 ans, est-ce que tu as encore des ambitions pour les années à venir ?
Alors j’ai 31 ans, ça c’est l’âge qu’on me donne mais dans ma tête j’ai 20 ans, et physiquement j’ai 15 ans. Au niveau des ambitions, moi je fonctionne sur des projets qui vont pouvoir être épanouissants pour ma famille, car aujourd’hui j’ai ma femme et mon fils, et au niveau sportif j’aimerais bien être challengé, être mis en difficulté sur le plan de la compétition. Je ne peux pas me prononcer sur l’avenir mais j’aimerais être poussé dans mes retranchements sportivement !
Comment as- tu vécu cette saison sur le plan individuel ?
Si on fait un petit récap de ma saison individuelle elle est plutôt positive, hormis le fait que j’ai des stats qui sont encore agréables, je m’étais fixé pour mission en terme de doyen de l’équipe avec Yannick de créer un groupe qui soit unis malgré les difficultés qu’on a pu avoir dans les résultats et les tensions qu’il y avait autour du club par manque de résultats, j’étais vraiment appliqué pour qu’on garde une bonne ambiance, une bonne entente et ça a été un point positif. J’ai le sentiment du devoir accompli sur le dernier match, on a pu voir que même si ça allait être le clap de fin et qu’on allait être dans une situation délicate au niveau du classement, toute l’équipe vivait bien, tout le monde s’entraidait.
Sur le déroulement de la saison, est-ce qu’il y a un moment où avec l’équipe vous avez commencé à vous inquiéter par rapport aux résultats ?
On a bien commencé la saison tandis que les années précédentes on avait commencé avec un bilan négatif que ce soit 0 victoire pour 4 défaites ou 1 pour 5, et cette année on a commencé à 2-0 puis 3-1. Donc on n’était pas parti sur la même dynamique que par le passé. La situation est devenue inquiétante au niveau du classement, pas de l’alchimie ou du groupe car on est toujours resté solidaire, à partir de la défaite à Grenoble. C’est un match que l’on perd d’un point, alors qu’au vu de l’effectif de Grenoble, sans le dénigrer, on s’était dit qu’on ne pouvait pas perdre même à l’extérieur. Au final on a senti qu’il y a des choses qu’on ne contrôlait pas pendant le match, il y avait des moments faibles qu’on arrivait pas à consolider, et c’est devenu inquiétant sur les croyances qu’on pouvait avoir sur notre jeu collectif, sur le mental qu’on avait collectivement pour franchir certains paliers pendant les matchs. Donc le match contre Grenoble a été une alerte à ce moment-là de la saison, on n’a jamais baissé les bras, mais à ce moment-là on s’est rendu compte qu’un truc ne passait pas et qu’il fallait trouver des solutions.
Qu’est-ce que tu aimerais dire aux supporters du Cannet ?
Cette année il y a eu un engouement supplémentaire, déjà de la part des jeunes du club qui étaient encore plus présents que les années précédentes, on a eu une bonne ambiance à chaque match, malgré encore une fois les résultats qui n’étaient pas au rendez-vous, les supporters ne nous ont pas lâchés. On a créé une proximité entre les joueurs de l’équipe première et les jeunes ce qui a fait qu’on était tous ensemble dans le même bateau. On s’est senti poussés sur des matchs où on était en difficulté pour aller chercher les quelques victoires qu’on a eu grâce aux supporters et à l’ambiance dans les tribunes. C’était une bonne saison sur ce plan là, je pense que l’on peut encore s’améliorer, mais un cap a été franchi c’est très positif.
Je tiens à remercier Le Président Yves CRESPIN, la Vice Présidente Cécile Caselli et tous les bénévoles du club.
