Nouveau poste 3 du CCAB, Luc Lombardy arrive au CCAB pleins d’ambitions, pour notre site il a pris le temps de répondre à quelques questions afin d’en savoir un peu plus sur lui !
1- Présente toi et présente nous ton parcours basket
Donc je suis Luc Lombardy, j’ai 25 ans, j’ai commencé à jouer au basket à 9 ans, dans mon parcours je suis passé par l’Elan Châlon où j’ai joué 1 saison en minimes France, j’ai suis ensuite parti à l’ASVEL où j’y ai joué ma seconde année de minimes France et mes 3 années de cadets France , j’ai aussi joué aussi un petit peu en Nationale 3 du côté de Décines mais c’était compliqué de m’investir à 100% parce que j’avais mes études à côté et c’était dur concilier les 2.
J’ai eus l’occasion par la suite de partir en Prep School au Canada où je suis resté 1 saison, par la suite je suis parti aux USA du côté de Northwest College, j’y ai passé 2 saisons avant 2 expériences en Espagne et au Brésil, mais Covid oblige j’ai dû rentrer en France au printemps 2020, je me suis engagé à Longueau en nationale 2, et me voici désormais au Cannet !
2- Pourquoi rejoindre Le Cannet ?
Le coach Sébastien Bozon a pris contact directement avec moi , il était intéressé par mon profil pour construire son équipe. Derrière les dirigeants ont pris contact avec moi, le projet proposé ici est une belle opportunité pour ma carrière, il y a vraiment une volonté du club de franchir un cap, c’est une occasion pour moi de ne pas stagner et de découvrir de nouvelles choses avec un nouvel entraîneur. De plus je suis plutôt un joueur qui aime jouer dans des équipes compétitives, et les joueurs restants ainsi que les nouveaux joueurs qui vont arriver me donnent une certaine assurance de ce côté-là. Venir au Cannet est aussi un choix personnel car j’ai de la famille dans la région d’Aix en Provence et c’était important pour moi de me rapprocher d’eux… Je suis également quelqu’un qui aime bien voyager et découvrir de nouveaux endroits, donc venir au CCAB regroupe beaucoup de facteurs qui comptent pour moi. Je suis très heureux de rejoindre le club et surtout impatient que la saison commence.
3- Quel type de joueur es-tu ?
Bon déjà je vais être honnête je serai pas le joueur le plus athlétique du groupe, je suis donc un poste 3, je peux éventuellement donner un petit coup de main au poste 4 mais ce n’est pas vraiment ma vocation. Ma vocation première c’est de tirer à 3 points, je joue beaucoup sans ballons, je suis pas trop non plus du genre à trop dribbler, je le fais de temps en temps mais ce n’est pas ma qualité première.
4-Tu connais déjà certains des joueurs de l’équipe ?
Non pas trop, je suis longtemps parti de France et je n’ai pas vraiment joué en séniors ici… Alors si peut être de nom je connais Julien Petiteau ça me dit quelque chose, et Thomas Mobisa aussi.
5- Tu restes au niveau nationale 2, tu changes de poule, chaque poule a un peu ses spécificités, quels sont les particularités de la poule D ?
Ce qui m’a surtout marqué dans la poule D c’est le côté professionnel que peuvent avoir certains clubs, que ce soit dans l’encadrement, les moyens mis en œuvre ou encore les infrastructures. A Longueau comme dans beaucoup d’autres clubs il fallait partager la salle avec les écoles, les collèges etc, donc tu pouvais pas venir tout le temps d’entraîner. Comparer à d’autres clubs où les équipes sont quasi 100% pro, qui s’entraînent 2 fois par jour toute la semaine c’est clair que quand arrive le jour du match tu sens cette différence, après ça ne nous a pas empêché de gagner contre ce genre d’équipes puisqu’on a gagné 4 de nos 6 matchs cette saison.
6- Tu as pu un peu voyager et découvrir différents styles de basket, qu’est ce qu’ont apporté toutes ces influences dans ta progression ?
Déjà de me permettre de m’adapter plus facilement à l’équipe que je vais affronter. Chaque pays par lesquelles je suis passé m’ont permis d’apprendre de nouvelles choses.
Aux Etats Unis c’était vraiment très athlétique, très physique où ils ont un jeu avec beaucoup de courses, sans arrêt tu cours, en défense tu dois constamment harceler ton vis-à-vis, tu n’as pas le temps de te relâcher.
En Espagne c’était vraiment le jeu à l’Espagnol tel qu’on le connaît, beaucoup de jeu sans ballon, un jeu vraiment basé sur l’intelligence qui te permet de développer ton QI basket, ça te demande de retenir beaucoup d’informations, par exemple là où je jouais on avait 14 systèmes de jeu différents.
Au Brésil c’était encore une façon de jouer différente où là ils apportent beaucoup plus d’importance au physique, on passait vraiment beaucoup de temps en salle de musculation, à la limite on passait plus de temps à travailler sur notre physique qu’à travailler sur le terrain. C’est très simple durant le temps que j’ai passé là-bas j’ai pris 10 kg de muscles !
Sur le terrain c’est un jeu basé encore une fois sur le physique, il ne faut vraiment pas avoir peur du contact et attaquer le panier sans cesse, on trouve beaucoup moins de shooteur que dans d’autres pays.